Mille et Un Repas reprend le Traiteur du Haut Giffre

Claire Cosson
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CAMION TRAITEUR HAUT GIFFRE

En forme, le groupe lyonnais Mille et Un Repas, créé par Jean-Frédéric Geolier, s’offre l’entreprise savoyarde Traiteur du Haut Giffre. 
 

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« C’est le début d’une croissance externe qui n’est pas dans l’ADN de Mille et Un Repas ! Mais, il faut savoir saisir une opportunité lorsqu’elle se présente et qu’elle répond à des besoins précis », explique David Chicot, directeur général de la SRC lyonnaise Mille et Un Repas. Fondée par Frédéric Geolier, l’entreprise familiale, qui a scellé une alliance avec le breton Convivio en 2020, enregistre en effet depuis plusieurs mois un développement soutenu en France. Plus particulièrement en Haute-Savoie, ayant remporté le contrat de la restauration collective de la Ville d’Annemasse (l’équivalent de 2 000 repas/jour) en septembre dernier. Raison pour Mille et Un Repas a repris la société le Traiteur du Haut Giffre, située à Samöens. « Son laboratoire, d’une capacité de production d’environ 1 500 repas/jour, est désormais intégré à nos outils de production. En revanche, nous ne développons pas l’activité traiteur », précise le directeur général.

Chiffre d’affaires en hausse de plus de 20 %

A la tête désormais de 3 cuisines centrales en pleine propriété en Haute-Savoie, la SRC dispose d’une capacité de production avoisinant les 14 000 repas/jour localement.
Reste qu’il n’y a pas que la « Montagne » qui gagne Mielle et Un Repas. Déjà implanté au Pays-Basque et dans le Béarn, le groupe affiche une solide croissance dans l’Est de la France. « Nous descendons aussi dans le Sud », indique David Chicot. Fort de ce développement soutenu (environ 9 M€), d’un excellent niveau de fidélisation et d’un réajustement des prix avec ses clients, le chiffre d’affaires global de Mille et Un Repas s’élève à 73 M€ en 2023, soit une hausse de plus de 20 %. Un succès qui ne doit rien au hasard. Le credo de l’entreprise, lutter contre le gaspillage en privilégiant la qualité des produits, répond en effet plus que jamais aux attentes actuelles des collectivités. 

Claire Cosson
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